Le jardin est un espace vert où l’on peut faire pousser des légumes, des fruits, des fleurs, des arbres et toutes sortes de plantes. Il s’agit d’une activité qui peut être extrêmement passionnante, voire rémunératrice. Vous êtes intéressé par le jardinage, mais souhaitez suivre un mode de jardinage respectueux de la nature ? Voici trois pratiques essentielles au jardin agroécologique.
Contenu
Couvrir le sol
L’un des premiers principes du jardin agroécologique est la couverture du sol. Le jardinier doit faire en sorte de ne pas laisser le sol à nu : on parle de « paillage ». Des experts comme Paillage Bois-and-woods.com vous proposent divers types de paillage selon les particularités du jardin. Même si un sol n’est jamais à nu dans la nature, le paillage reste une activité essentielle au jardin.
En effet, on estime que 1 heure passée à pailler économise 10 heures sur d’autres travaux du jardin :
- Travail du sol : Quand vous faites du paillage, c’est la faune du sol qui trouve gite et couvert. En échange, elle travaille le sol, vous évitant ainsi quelques heures de grelinette en améliorant constamment sa perméabilité ;
- Protection du sol et des jeunes plants : la couverture du sol le protège des chaleurs excessives, des pluies violentes et du gel. De ce fait, il préserve le sol de l’érosion, du lessivage et du dessèchement ;
- Désherbage : le paillage freine considérablement la levée de la plupart des plantes sauvages et autres adventices ;
- Arrosage : d’après de nombreuses études, un bon paillage divise par 4 l’évaporation de l’eau du sol. Vous passez alors moins de temps à arroser et vous économisez de l’eau ;
- Lutte contre les ravageurs : le paillage héberge de nombreux animaux auxiliaires du jardin qui vont chasser les ravageurs à votre place.
Retenez tout de même que la couverture du sol se fait suivant un certain nombre de règles. Si vous ne savez pas comment procéder, n’hésitez pas à vous rapprocher des experts.
Faire du compost
Le compostage est une pratique essentielle au jardin agroécologique puisqu’il permet de nourrir naturellement le sol et les plantes. En effet, cette pratique consiste simplement à transformer des déchets organiques en une matière vivante par fermentation et par l’action des micro-organismes.
Le compost est un mélange équilibré entre matériaux carbonés (2/3) et matériaux azotés (1/3). On y retrouve donc des feuilles mortes, des pailles, du fumier d’animaux, de l’urine, des déchets de cuisine, etc. Par ailleurs, le compost ne doit être ni trop sec, ni trop humide. Il faut aussi veiller à maintenir un équilibre entre matière grosse (branches et grosses écorces) et matière fine (pelouse fine, sciure, cendres).
Lorsqu’elle est réussie, cette composition fournit un humus stable et durable pour la bonne alimentation du sol et des plantes. Le compost ne doit donc pas être enfoui en profondeur. Vous pouvez l’épandre en surface ou l’incorporer sur les cinq premiers centimètres du sol. Enfin, retenez que les besoins en compost varient en fonction de la culture envisagée.
Faire des associations de cultures
Une autre pratique essentielle au jardin agroécologique est l’association des cultures. En effet, le jardinier engagé pour l’agroécologie s’inspire de la nature pour recréer un écosystème diversifié. Comme vous le savez, les plantes poussent ensemble et sont mélangées dans la nature. De même, vous devez cultiver ensemble des plantes dont les besoins fondamentaux se complètent.
Il a été prouvé que l’association de cultures sur la même parcelle produit plus de légumes. Enfin, plus il existe de diversité sur une parcelle, moins les ravageurs s’y retrouvent.
Article mis à jour le 14 mars 2024
- Congélation tomates : préservez la saveur pour des plats savoureux et sains - novembre 22, 2024
- Astuces pratiques pour l’œilletonnage des artichauts et multiplier votre potager - novembre 22, 2024
- Taxe abri de jardin: astuces légales pour économiser en toute conformité - novembre 22, 2024